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Régiment d'infanterie chars de marine (RICM)
Mise à jour : 23/01/2019Le régiment d'infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers appartient à la (9e BIMa), à laquelle il offre ses capacités de reconnaissance légère blindée, alliance de renseignement, de mobilité et de feux.
Mission
Le RICM a pour mission de créer le choc au moyen de ses AMX 10 RC et de ses pelotons missiles. La grande mobilité que lui confèrent ses engins blindés, tout autant que sa capacité propre de renseignement et d’investigation, lui permettent d’agir dans les intervalles et de surprendre l’adversaire. Les soldats du RICM ont donc pour objectif de saisir les opportunités tactiques et de prendre l’ascendant sur l’ennemi.
Histoire
Créé à partir des bataillons coloniaux du Maroc en 1915, le RICM s'est illustré pour devenir aujourd'hui le régiment le plus décoré de France. De la prise de Douaumont en 1916, aux missions récentes en Afghanistan, au Mali ou en Centrafrique, le RICM s’est définitivement illustré. Il porte ainsi la triple fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur, de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. Il a également été cité dix-neuf fois à l'ordre de l'armée.
Structure
Le RICM comprend :
- 1 escadron de commandement et de la logistique : il soutient sans rupture le régiment sur le territoire national et en projection à l’étranger ;
- 3 escadrons « roue canon » : cette force de frappe blindée est capable de combiner mobilité, puissance de feu, rapidité et recherche de renseignements afin de traquer l’ennemi ;
- 2 escadrons de reconnaissance et d’intervention : ils sont engagés en avant des forces, dans des missions de reconnaissance ;
- 1 escadron de réserve : il renforce les unités d’active en opérations intérieures comme extérieures.
En résumé
1 000 militaires dont 200 réservistes
Une mission : surprendre l’ennemi
7 escadrons
100 véhicules blindés
3 champs de tir
2 camps d’entraînement
Implantation
Implanté à Poitiers depuis 1996, le RICM a un poids considérable sur l’économie locale (23 millions d’euros en 2013). Les liens tissés entre les marsouins et la ville de Poitiers sont particulièrement forts : un soldat sur deux resterait dans la région à l’issue de sa carrière.
Droits : Armée de Terre