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PAGES DE L'ASSOCIATION

lundi 16 septembre 2024

 

 

Le pluriel est de mise car Daniel Roudeillac en pousse souvent des coups de gueule: à propos de journalistes qui minimisent  la mort au combat d'un militaire français sur un théatre extérieur, sur ce journaliste qui commentant des images de la bataille de Diên Biên Phu critique l'armée fançaise et prône la repentance, contre les dirigeants qui manquent de courage politique.

général de division (2s) Daniel RoudeillacSaint-Cyrien, le général de division (2S) Daniel Roudeillac est né en 1937. Il sert dans les troupes aéroportées jusqu'en 1989 où il exerce notamment les fonctions de chef de section de combat en Algérie de 1960 à 1962 au 3ème RPIMa, (Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine), régiment qu'il commandera au Liban et au Tchad de 1982 à 1984. Chef d'état-major de la 11ème division parachutiste puis Général commandant le Groupement Aéroporté, il sera ensuite Attaché de Défense près l'ambassade de France à Bonn, puis commandant supérieur aux Antilles. Ancien auditeur du centre des Hautes Etudes Militaires (C.H.E.M.) et de l'I.H.E.D.N., le Général Roudeillac est également co-auteur d'un dictionnaire de Défense et auteur de "Chronique militaire de la chute du mur". Blessé en opération et titulaire de quatre citations dont deux à l'ordre de l'armée, il est Commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite, Officier de l'Ordre du Cèdre, Officier du Mérite d'Allemagne fédérale.

Parmi ses derniers coups de gueule celui poussé contre un journaliste adepte de la repentance. En effet, se pose la question du rôle des journalistes: sont-ils là pour faire prévaloir leur vision du monde, pour «se faire», comme  l'a dit l'un d'eux, une personnalité publique dont ils ne partagent pas les idées, pour diffuser l'information sans la commenter? Je rêve que nos journalistes imitent ceux de Radio Canada qui jamais ne coupent la parole à leur invité, s'abstiennent de tout commentaire personnel, terminent leur intervention en replaçant le sujet dans son contexte ou en rappelant si nécessaire la position du camp adverse.

Daniel Roudeillac conclue ainsi son article paru dans La semaine de Castres et du Tarn: «Puissent-ils [les journalistes] prendre conscience que seul un régime totalitaire peut véhiculer l’idée qu’il n’y a qu’une seule vérité, nécessairement « progressiste » et qu’on ne construit pas l’avenir sur la haine de soi même et le mépris de son passé.»

Lettre ouverte aux élus de la Nation.

Que vous soyez chef de l’État, Ministres, Sénateurs ... votre silence face aux évènements qui agitent une fois encore les rues de nos villes ne peut qu’inquiéter le citoyen que je suis, comme il inquiète la plupart des Français appartenant à la majorité silencieuse. Car vous avez été élus avec pour tâche première de protéger la Nation et d’en assurer la pérennité.

Or à quoi assistons-nous aujourd’hui, si ce n’est à la mise à mal des fondements de la société française au nom d’un antiracisme véhiculé par ceux-là mêmes, dont on connaît l’antagonisme permanent des ethnies constitutives des pays d’où ils viennent, la pratique de l’excision sur leurs femmes et de l’esclavage sur les plus faibles d’entre eux. Donneurs de leçons chez Nous, mais dépourvus du moindre esprit civique chez eux, au point de refuser de prendre part au bien-être de leurs peuples, les voici qui s'arrogeraient le Droit de nous faire la leçon, de saccager nos villes, de réécrire notre Histoire et de communautariser la société française qui entend rester UNE et INDIVISIBLE.

Alors Messieurs les responsables politiques de ce pays, si vous voulez que n’éclate pas la Nation par suite de votre mutisme, face au pire danger qui menace la collectivité nationale, celui de la guerre civile, il vous faut sortir très vite de votre torpeur, et parlant d’une seule voix, la voix de la France, proclamer haut et fort qu’une minorité ne saurait faire baisser la tête de ceux qui ont construit ce pays, un pays, qui fascine tant cette minorité, qu’elle en déserte le sien.

Oui messieurs les responsables politiques l’heure est venue d’être à la hauteur de vos ambitions et de votre devoir, celui de protéger vos concitoyens et leur Patrie et de remettre au pas, de force si nécessaire, ceux qui n’ont aucun Droit à détruire la France."

 

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