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lundi 16 septembre 2024

 

Bazeilles 2023 à Valence

Commémoration de Bazeilles à Valence.

monument de 1870. Valence.

Samedi 16 septembre, 11 heures

monument aux morts de 1870, Place du Champ de Mars, Valence.

Allocution du médecin en chef (er) Denis Kremer,
Président de l'association des Anciens TDM de Drôme Ardèche.

kremerMerci, un grand merci pour votre présence et votre témoignage de solidarité envers cette commémoration des combats d’août et septembre de la guerre de 1870.

Nous adressons nos chaleureux remerciements à la ville de Valence pour le soutien précieux et si nécessaire qu’elle nous apporte chaque année pour réaliser cette cérémonie. Nous commémorons ici, devant ce monument qui leur est dédié, les combats de la guerre de 1870 et plus particulièrement ceux de Bazeilles du 31 août et 1er septembre 1870, où se couvrit de gloire la Division bleue, c’est-à-dire les Troupes coloniales. Ce combat héroïque, cette résistance opiniâtre, jusqu’à la dernière cartouche tirée, est l’emblème,  la fierté,  le devoir de mémoire des Troupes de marine et de ceux qui ont eu l’honneur d’y servir.

Oui, Bazeilles est notre fierté et nous rappelle pour le présent, en ces temps si incertains où une guerre meurtrière endeuille l’Europe, où nos valeurs républicaines sont menacées, que des soldats, des soldats de la Division bleue, se sont battus avec une énergie, une volonté, une détermination, qui firent l’admiration des assaillants. Bazeilles, quatre fois reprise après des combats très meurtriers.

Cette page de gloire, d’honneur, nous la commémorons, chaque année, avec fierté, avec enthousiasme.

2023 marque également le 120ème anniversaire de la création du Service de Santé des Troupes coloniales, où nos médecins coloniaux, nos grands anciens dirais-je, puisque je suis moi-même un ancien médecin militaire,  ont écrit une autre page de gloire de la France, page humanitaire dont on peut voir encore aujourd’hui les traces dans nos anciennes colonies, comme cela sera dit dans quelques instants … si je n’abuse pas trop de mon temps de parole.

Y-a-t-il un lien entre les combats de nos soldats coloniaux et l’oeuvre humanitaire médicale dans nos anciennes colonies ?

Je prends le risque de répondre par l’affirmative. En fait ce n’est pas une hypothèse, c’est une certitude.

Qui servait dans les Troupes coloniales, qui servait dans l’Armée d’Afrique ? Des soldats, pour beaucoup venus d’Afrique, Africains d’origine ou Européens d’origine, des Polynésiens, des Antillais, des Malgaches, des Réunionnais, des Indochinois, qui venaient défendre la Mère Patrie, mère vénérée, mère admirée et pourtant, mère inconnue. Pour Elle, pour tout ce qu’ils pensaient lui devoir, pour ce qu’elle leur apportait, ils étaient prêts à tout, à se battre, jusqu’à la dernière cartouche, si la mort ne les avait pas fauchés avant. Tous, se sont couverts de gloire dans toutes les guerres de la France, en Europe et hors d’Europe.

Pourquoi cet esprit de sacrifice ? Pourquoi en 1992, des officiers Djiboutiens confrontés à une guerre tribale qu’ils n’arrivaient pas à maîtriser m’ont dit : « La Mère Patrie ne nous abandonnera pas » alors qu’ils étaient indépendants depuis 15 ans.

Pourquoi ? Parce qu’ils ont vu, chaque jour, l’œuvre civilisatrice, l’œuvre humanitaire, immense, généreuse, de la France dans ses colonies, dans ses territoires d’Outre-mer. Des personnes sont d’un avis différent, et ne voient dans cette œuvre que des crimes. Sans développer ici, il est aisé de contredire assez souvent cette thèse avec des faits vérifiables par tous, et les faits sont têtus comme le disait Lavoisier, à qui les révolutionnaires ont coupé la tête pour le faire taire. Certains diront que depuis, ça n’a pas beaucoup changé : la vérité contredit souvent le discours idéologique.

La ville de Valence peut s’enorgueillir d’avoir recueilli dans son cimetière, la dépouille du médecin général Paul Louis Simond, de lui avoir donné un nom de rue. Paul Louis Simond, qui fut conseiller municipal de Valence, fut une des grandes figures du Service de Santé des Troupes coloniales. Son œuvre en Afrique, en Asie, en Amérique du sud fut immense. Mais, peu s’en faut, ils furent nombreux ces médecins coloniaux à œuvrer pour l’humanité, appliquant la devise de Larrey : « allez partout où la patrie et l’humanité vous appellent. Soyez dignes de l’une et de l’autre » dont les tous les médecins militaires ont fait leur devise : pro patria et humanitate.

Voilà pourquoi des colonisés se sont battus, pour défendre la Patrie de l’honneur, la patrie des droits de l’homme, la patrie de la générosité, la Mère patrie, qu’ils vénéraient. Un ancien d’Indochine a retrouvé lors d’un voyage au Viet-Nam, un de ses anciens soldats. Il lui fit obtenir, non sans difficultés, une pension car il était totalement démuni. Un jour, cet ancien reçut une lettre de la fille de ce soldat, annonçant le décès de son père et précisant qu’il avait voulu être enterré, enroulé dans un drapeau français.

A présent, nous allons procéder à la lecture des combats de Bazeilles qui sera suivie par l’Hymne de l’Infanterie de Marine. Puis nous évoquerons l’oeuvre médicale du Service de santé des Troupes coloniales dans nos anciennes colonies. 

Ensuite, nous honorerons nos morts.

Tout d’abord, le major MICHAUD, membre du Conseil d’administration de l’association, viendra lire un  texte qu’il a rédigé à la demande de son président, afin de rendre  tout spécialement hommage aux trois miliaires morts en Irak au mois d’août. La cérémonie d’hommage aux militaires morts pour la France continuera comme nous le faisons chaque année, c’est-à-dire que seront placées les flammes du Souvenir français et déposées les gerbes.

Une  minute de silence sera observée avant que ne retentisse l’hymne national.

 Nous terminerons cette cérémonie par le salut des autorités aux porte-drapeaux.

Je vous remercie de votre attention.

Lecture du récit officiel des combats de Bazeilles par Monsieur Michel Marcaillou,
Président du Centre socio-culturel des rapatriés d'Afrique du Nord en Drôme Ardèche,
membre de l'association des Anciens TDM 26-07.

marcaillou

1870, la France est en guerre. Pour la première fois de leur histoire, marsouins et bigors sont groupés dans une même division, la division de marine.
Surnommée la division bleue, elle est commandée par le général de Vassoigne.
Le 31 août, la division de marine reçoit l’ordre de reprendre le village de Bazeilles, dont l’ennemi vient de s’emparer. La 2e brigade du général Martin des Pallières, formée des 2e et 3e régiments d’infanterie de marine et de trois batteries du 1er régiment d’artillerie de marine, lance son attaque et mène un combat acharné dans le village. Elle est bientôt soutenue par la 1re brigade, commandée par le général Reboul et composée des 1er et 4e régiments d’infanterie de marine.

A la tombée de la nuit, Bazeilles est entièrement repris. Dès l’aube du 1er septembre, le 4e corps d’armée bavarois contre-attaque, appuyé par une puissante artillerie.
Commence alors une lutte farouche, maison par maison, rue par rue. Se battant à un contre dix,
éprouvés par la chaleur et la soif, la gorge brûlée par la fumée des incendies, écrasés sous les obus, les marsouins vont à deux reprises chasser l’ennemi du village. Tous témoignent de la même ardeur, du même mépris de la mort. Mais vers 16h00, les munitions manquent et les défenseurs sont submergés par le flot ennemi. Quelques officiers et une trentaine de soldats, dont la plupart sont blessés, se retranchent alors dans une auberge, la maison Bourgerie. Pendant quatre heures, ils arrêtent la marche des assaillants et ne succombent qu’à bout de munitions.                          Telle est la glorieuse épopée de la division bleue, qui lutta jusqu’à la dernière cartouche, et compta, au cours de ces deux tragiques journées, 2 600 tués dans ses rangs. Quarante Bazeillais trouvèrent également la mort au cours des combats.                    

120ème anniversaire de la création du Service de Santé des Troupes coloniales,
par le major (er) Pierre Douillard, ancien du Service de Santé des Armées.

douillardLe Service de santé des troupes coloniales, encore appelé Corps de santé colonial fut créé en 1903. Nous commémorons donc cette année le 120ème anniversaire de sa création.

Son nom suit l’évolution du nom des troupes de la marine. Il devint Service de santé des Troupes d’outre-mer en 1958 et Service de santé des Troupes de marine en 1961. En 1968, il disparut en tant que tel, du fait de la fusion des différents services de santé militaires, dans un organisme unique prenant le nom de Service de santé des armées.

Si donc l’institution d’un corps de santé des colonies prend officiellement forme en 1903, c’est de longue date que les médecins attachés aux armées, suivant leurs déplacements, apportèrent les secours de leur savoir, de leurs compétences, et leur humanité, aux populations colonisées.

Durant la première vague coloniale française (1534-1763), dite la "course aux épices", surtout orientée vers l'Amérique, le service médical à terre, en particulier dans les plantations des Caraïbes et au Québec, est assuré par les "chirurgiens, médecins et apothicaires du Roi".

Le service de santé de la marine est créé en 1689. Lors de la seconde phase de colonisation, après 1830, Les médecins de la marine suivent les troupes et sont de toutes les expéditions, telle l’expédition de Savornan de Brazza, ou celle de Marchand. De plus en plus, outre le service médical des troupes, ils donnent des soins aux populations locales. 

Dans les hôpitaux de fortune qu’ils créent, ils étudient les maladies qu’ils découvrent, décrivent magistralement les fléaux tropicaux qui rendent inhospitaliers ces pays lointains: Bouffard à Djibouti, Grall au Tonkin, Gérard et Robic inventeurs du vaccin antipesteux à Madagascar, Jamot, Lapeyssonie, Marchoux, Le Dantec, Raffier en Afrique de l’ouest, Yersin en Indochine, et tant d’autres. Plus particulièrement aujourd’hui, nous rendrons hommage au médecin général Paul Louis Simond, natif de Beaufort sur Gervanne et enterré ici-même à Valence dont il fut conseiller municipal de la ville de 1919 à 1947, date de son décès. Directeur d’un Institut Pasteur, Professeur à l’Ecole du service de santé des Troupes coloniales, ses travaux sur la fièvre jaune, tant en Indochine qu’en Amérique du Sud, firent autorité. Mais il est surtout devenu célèbre pour avoir découvert le rôle de la puce du rat dans la transmission de la peste. Sur le plan militaire, citons parmi tant Patrice Le Nepvou de Carfort, médecin du 8e régiment de parachutistes coloniaux en Indochine où son comportement comme médecin  et comme officier, força l'admiration de tous. Il participa aux combats de Dien Bien Phu. Il fut également médecin chef du 8ème RIMa avant de continuer une carrière aux Hébrides puis à Djibouti, avec le grade de Médecin général.

Vers la fin du XIXème siècle on prit conscience que des médecins, préférentiellement  formés dans les écoles de médecine du Service de santé des armées, devront se consacrer exclusivement aux populations colonisées. En 1890 est créé le « Corps de santé des colonies et pays de protectorat »  avec une structure militaire, ayant à sa tête un médecin inspecteur de 1ère classe et, sous ses ordres, des médecins et des pharmaciens dont les grades sont ceux de l'armée. Ils seront formés par l'École de santé navale qui, la même année, ouvre ses portes à Bordeaux. En 1903, le corps de santé des colonies devient le Service de santé des troupes coloniales, définitivement rattaché à l’autorité militaire.

Le service s’organise en « ambulances-infirmeries coloniales », initialement mobiles. Mais petit à petit, des cases viendront s’implanter autour de  ces formations qui se transformeront progressivement en hôpitaux. Cependant, Jamot maintiendra les équipes mobiles itinérantes qui iront partout amener les secours de la médecine française. Par ces équipes itinérantes, Jamot est considéré comme l’éradicateur de la maladie du sommeil dans l’ouest africain.  A côté de ces équipes itinérantes, qui à partir de 1925 sont regroupées au sein du « Service de lutte contre des grandes endémies », l’implantation des formations créées, hôpitaux, dispensaires médicaux, puis instituts spécialisés dans la lutte contre diverses endémies, écoles de médecine et de pharmacie, écoles de sages femmes, d’infirmiers, se calquent sur le maillage administratif qui se met en place : le point central est l'hôpital de la capitale de la colonie avec ses divers services, sa maternité, sa polyclinique… On trouve le même type de formation, plus modeste, dans les chefs-lieux de cercle. Dans les subdivisions, des formations fixes sont confiées à des infirmiers : infirmeries, dispensaires, postes médicaux... 

A partir de 1930, le nombre des auxiliaires formés sur place dépasse le nombre des médecins et des pharmaciens des troupes coloniales, aussi bien en Afrique qu'en Indochine ou à Madagascar. Des responsabilités de plus en plus importantes leur sont confiées.

Les missions du Service de santé des armées ne s’arrêteront pas avec les indépendances et sa présence dans nos anciennes colonies durera bien au-delà.

L’action de la France dans ses anciens colonies est diversement appréciée, citée en exemple ou fermement condamnée. S’il y a une opinion qui vaille, n’est-elle pas celle de l’ancien colonisé ? Dans le domaine de la santé publique, nombreuses de nos anciennes colonies, après les indépendances, ont voulu perpétuer le souvenir de l’œuvre des différents services de santé de l’armée française.

Ainsi peut-on toujours voir :

  • L’hôpital Grall à Hô-Chi-Minh-Ville qui a retrouvé son nom après avoir été débaptisé,
  • l'Hôpital LANESSAN à Hanoi, capitale politique du Vietnam, inauguré par le gouverneur du Tonkin, ancien médecin de Marine. Il portait toujours ce nom en 2007, comme l’a constaté l’un de nos membres lors d’un voyage au Vietnam.
  • L’hôpital Girard et Robic à Antanarivo, que les malgaches appellent toujours ainsi car ils n’arrivent pas à l’appeler de son nouveau nom,
  • une rue Eugène Jamot à Douala (Cameroun),
  • un hôpital Eugène Jamot à Yaoundé (Cameroun),
  • une école d’infirmiers Eugène Jamot à Bobo Dioulasso (Burkina Faso),
  • des stèles à sa mémoire érigées à Ayos (Cameroun), Bafia (Cameroun), Yaoundé (Cameroun),
  • plusieurs timbres-poste à son effigie édités par le Cameroun et le Burkina Faso,
  • à Dakar, un hôpital et une rue portent le nom de Le Dantec, ainsi qu’une stèle commémorative. À Abidjan, une plaque commémorative est apposée dans le CHU.
  • Le Mali a émis un timbre-poste à l’effigie d’Émile Marchoux, fondateur de l’Institut central de la lèpre à Bamako, institut qui aujourd’hui porte son nom.
  • Le village de Mani-kro, fondé par Raffier Gilbert pour soigner les lépreux, a été rebaptisé en 1992 Raffier-kro par les autorités ivoiriennes.
  • Nous pouvons citer aussi le médecin colonel Alexandre Yersin, Suisse d’origine naturalisé Français, découvreur du bacille de la peste, qui fit toute sa carrière en Indochine, sous le képi rouge portant l’ancre de marine. Son œuvre fut immense, pas seulement médicale. Des rues, une place portent son nom au Vietnam. En 2012 Une statue de 4 mètres 60 à son effigie a été érigée à Na Thang, ville où il est enterrée. Il a été déclaré en 2014, à titre posthume, citoyen d’honneur du Vietnam.

Le maréchal Lyautey l’avait pressenti, qui écrivit dans son livre « Paroles d’action » : « Certes, l'expansion coloniale a ses rudesses, elle n'est certes ni sans reproches ni sans tares, mais si quelque chose l'ennoblit et la justifie, c'est l'action du médecin comprise comme une mission et un apostolat. »

Hommage aux trois militaires Français
morts en Irak en août 2023
par le major (er) Robert Michaud, Ancien bigor.

michaud

Depuis fort longtemps, les soldats Français «Morts pour la France »  dans certains pays du monde, ont disparus dans l’indifférence nationale.

Il a fallu attendre 1983 pour que l’émotion commence à naître,lorsque François MITTERAND, jeune Président de la République, a rendu hommage, aux Invalides, à 10 militaires « Morts pour la France » dans un attentat.

Depuis plusieurs années, pour remédier à ce problème d’indifférence nationale, a l’initiative du Souvenir Français Drômois, des Troupes de Marine Drôme-Ardèche et des Combattants Volontaires Drômois, les départements de la Drôme et de l’Ardèche ont rendus hommage à ces militaires au cimetière Gay Lussac à Bourg lès Valence.

Actuellement, les militaires « morts pour la France », hors des frontières de l’hexagone, sont reconnus comme combattants et un hommage national leur est rendu, à Paris, sur le pont Alexandre III et aux Invalides.

Au cours de cette cérémonie, outre les éloges funèbres: 

Les Sous-officiers et les Militaires du rang sont décorés, à titre posthume, de la Médaille Militaire et de la Légion d’honneur. N’ayant pas droit à la Médaille Militaire, les Officiers sont décorés, à titre posthume, de la Légion d’Honneur.

Maintenant, parlons hommage et commémoration au niveau national :

Pour la guerre de 1870, comme c’était une défaite, personne n’en parle …..sauf les Troupes de Marine qui commémorent les combats de Bazeilles, à Bazeilles, à Fréjus, à Valence, au pied d’un des rares  monument de cette guerre de 70, et dans toutes les Unités de l’ancienne Division bleue.

Pour la guerre de 1914/1918, une journée de commémoration a été instaurée à partir de 1919, le 11 novembre,  et beaucoup de monuments aux Morts ont été érigés. (Pratiquement un par commune).

Pour la guerre de 1939/1945, une journée commémorative, le 8 mai, les noms des morts étant inscrits sur les monuments à la suite de ceux de la Guerre de 14/18.

Pour la guerre d’Indochine, le 9 mars,  plusieurs monuments dont un à Valence, et un à Fréjus…

Pour la guerre d’Algérie, combats de Tunisie et Maroc, le 5 décembre et pour certains le 19 mars. Un monument a été érigé dans le 7ème arrondissement de Paris et inauguré le 5 décembre 2002 par Jacques CHIRAC alors Président de la République.

Et, en ce qui concerne les « Opérations Extérieures », rien, pas de journée commémorative nationale.

Ils ont droit, « les OPEX », à  une formule pour le 11 novembre, « à la mémoire de tous les morts pour la France », à la lecture des noms de ceux tués dans l’année, à un mémorial, érigé à partir de 2011 dans le parc Citroën à Paris, et inauguré le 11 novembre 2019,  par Emmanuel MACRON, notre Président de la République.

Ils ont droit, aussi d’avoir  leur nom gravé en lettres d’Or sur le monument. (A l’heure actuelle 547 Noms figurent sur cet édifice)

Depuis 1963, 774 militaires sont morts pour servir les intérêts de la France  en opérations extérieures. Dans ces 774 militaires, figurent 130 Marsoins et Bigors.

En attendant une journée nationale pour rendre hommage aux militaires Morts pour la France en opération extérieure, rendons hommage aux trois derniers Morts pour la France le mois dernier en Irak :

Le 8 août, le sergent Baptiste GAUCHET du 19ème Régiment du génie– le 21 août, l’adjudant Nicolas LATOURTE du 6ème Régiment du Génie – le 28 août le sergent Nicolas MAZIER du Commando parachutiste de l’Air N°10.

Merci de votre attention.

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